En 2005, au Royaume-Uni, un économiste a évalué que des soins en homéopathie offerts par seulement 4% des médecins généralistes entraîneraient des économies de 190 millions de livres par année.
L'homéopathie comme une des solutions aux coûts du système de santé québécois?
RÉSUMÉ
Au printemps 2012, le Commissaire à la Santé du Québec posait la question suivante au monde de la santé:
« Devrait-on prendre moins de médicaments pour participer à la réduction des dépenses en santé? »
Le Syndicat professionnel des homéopathes du Québec (FP-CSN) participait à cette réflexion et rencontrait le Commissaire pour y présenter un document faisant état, entre autres, des bénéfices reliés aux traitements homéopathiques, tels que documentés et référencés ailleurs dans le monde et ce sur 4 plans:
– celui des coûts-bénéfices
– celui du traitement des maladies infectieuses et leur prévention
– celui du problème de la pénurie de médicaments
– celui des maladies chroniques
À titre de seul exemple, une étude faite par un économiste britannique en 2005 a démontré que si seulement 4% des médecins généralistes, au Royaume-Uni, offraient l’homéopathie comme soins de première ligne, cela se traduirait par des économies de 190 millions de livres (324 millions de dollars) par année[1].
Le document est donc une introduction à la situation de l’homéopathie au Québec et dans le monde. Il y aborde, entre autres :
• les principes et le processus de la consultation homéopathique;
• les bénéfices à l’intégration de la médecine homéopathique au système de santé;
• la présence des homéopathes et de l’homéopathie au Québec;
• la situation de l’homéopathie au niveau international.
[1] Smallwood, C. (2005). The role of complementary and alternative medicine in the NHS : The Smallwood report commissioned by HRH The Prince of Whales, UK, Freshminds, www.freshminds.co.uk/.