SAMUEL HAHNEMANN, UN MÉDECIN INSATISFAIT
Suite à une expérimentation, il découvre le principe de l’homéopathie. Il savait déjà que l’écorce de quinquina, cinchona officinalis, était utilisée pour traiter ce qu’on appelait la fièvre intermittente (la malaria). Il en prit alors pendant quelques jours des doses substantielles et en décrivit les effets.
« Mes pieds et le bout de mes doigts sont devenus froids, je me sentais épuisé et
j’avais sommeil, puis mon cœur s’est mis à palpiter, mon pouls est devenu
rapide et faible, je souffrais d’une angoisse intolérable, tous mes membres
étaient prostrés et fébriles, et vinrent ensuite les élancements dans la tête, le
rouge aux joues, la soif, bref, tous les symptômes de la fièvre intermittente. »
Hahnemann émit l’hypothèse qu’une substance, capable de produire certains effets quand elle est absorbée par un sujet sain, peut guérir une maladie qui présente les
symptômes semblables.
PRINCIPE DE SIMILITUDE
« Que les semblables guérissent les semblables! »
Voilà la devise de l’l’homéopathie : Similia similibus curentur!
L’information demeure un maître mot dans notre monde moderne. Depuis plus de deux cents ans, l’homéopathie a emprunté cette voie : guérir par l’information. Cette thérapeutique consiste à déterminer le remède qui convient le mieux à un patient donné, compte tenu de l’information décodée de ses symptômes.
PRINCIPE DE L'INDIVIDUALISATION
Imaginons que le patient est un coffre-fort, le médicament en sera la clé et la
consultation homéopathique permettra de trouver la bonne combinaison. »
PRINCIPE DE L'INFINITÉSIMALITÉ
LE POUVOIR DE GUÉRISON DE LA NATURE
HAHNEMANN, Samuel, Organon ou l’art de guérir. Éditions Similia, 1986